18 septembre- Revoici, revoilà

Revoici
Le roux aux arbres et leurs feuilles au visage
Revoici un soleil revenu à la modestie

Ses rayons en pinceaux habiles
Décalquent la ville en ombres subtiles
Paris quitte la mollesse, se redresse

Revoilà
Au matin ce court moment
Où le soleil et la lune se partagent un ciel pastel
Bataille rangée de lassos roses et violets
Le souffle froid réveille, bientôt il mordra
Nez, pieds et bout des doigts

Revoici
La nuit en rideau
Fin de la représentation
Les halos des bars meurent sur le trottoir
Le froid est ma saison

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je te lis en silence... mais aujourd'hui, je viens pour te dire que j'aime ce que je lis.

N./ a dit…

* Nathalie, merci. J'en fais et pense autant...

Anonyme a dit…

J'aime cette forme. Pourtant, on a envie de réchauffer ce cœur.
La rosée à l'aurore pour moi est la demeure.

N./ a dit…

* Joruri, en ce moment, loin de ce poème, le soleil réchauffe, les journées sont belles, les arbres ont les cheveux rouges, il y a plein de lumière, la Seine scintille... les surprises en écrins de l'arrière-saison (j'ai failli commettre un lapsus et écrire l'arrière-raison...)