1er avril 2007- La mort

Le temps frappe
Gouttelettes de boue
Aiguisées acérées
Fouillent l'être
Un grêlon
Souvenir en cristal rond
Arrache
L'écorce du paraître
Mais à Paris
On oublie
Les spectacles
Essentiels
Instants où la lune
Siège au milieu
En équilibre précaire
Sur les lignes d’une partition
Infinie
Ou lorsque le ciel
Frôle l’eau
Et rejoint la terre
Le ventre avale le cœur
Les pieds sont enracinés
Et on est plus qu'un
Tout s'arrête se resserre
On appartient tout entier
Au poing fermé de la demi seconde
Du monde
Privé de mots
Débordant de sève
On ne pense même plus
Et je souhaite que la mort
Ressemble à ces moments
Qui figent
Comme l’unique certitude

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