9 août- Espace

Longue nuit, vertige de l’espace
Je connais les mots
Opalescentes bulles
Lestées des dons
Du monde
Et je sais à présent
Le pouls du cours d’eau
La rumeur de l'abeille
L'effluve de l’herbe coupée
La chevauchée de nuages
En empreintes digitales

Et la paix qui court
De l’échine jusqu’au bout
Des mains
Je tisserai les passerelles
Hisserai des ponts
Pour pouvoir ramper
Jusqu’à cet instant-là
Je voudrais tant partir
Dormeuse du val d’un poète
Sans le dernier vers

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il a deux trous rouges au côté droit ?
C'aurait été un dernier vers plutôt adéquat pour une amatrice de polar non ? :-)