18 juillet- Réveil

Au matin le songe a laissé là
Les fantômes des figures
Qu’il a lui-même édifiées
Et il faut se débrouiller
Obscurité barbouillée de clairs-obscurs
Virevolte
dans une mémoire
Ensommeillée
Que dis-tu, parle plus fort
C’est moi que tu laisses-là
Devant une maison sans clés
Et qui dois démêler sur mon écheveau
Les moments que je vis
De ceux que je rêve
Au fond, ce sont bien les mêmes

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Obscurité barbouillée de clairs-obscurs"
Joli ! Vous avez des trouvailles sensibles.

N./ a dit…

* Joruri: et vous une capacité à les faire ressortir... Merci.