3 octobre- Larmes de crocrodile

Ne dis pas qu’il n’y a rien
Tu as les yeux cernés
Des poches de sanglots dessous
Veux-tu une aiguille pour les percer
Laisser s’écouler les larmes de crocrodile ?
La bonne crise comme quand on était gosse
Avec le nez qui coule, les hoquets

Le regard rivé au sol, hagard
Les nœuds dans la gorge
Le bégaiement
L’incapacité à prononcer un mot
Et à se reprendre
Les joues rouges, les petits yeux
Le visage mouillé
La mine dévastée
Allez hop, faut y aller

Expulser
J’ouvre le bras droit
Tends l’épaule
Lâche et pleure
Des seaux de tout ton soûl

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