13 mai- Vacance(s)

Il ne faudra pas revenir
Toutes les jolies chansons fleurent le souvenir
Voguent nos corps au monde
Divaguent les âmes seules
Au coeur des rondes urbaines
Se gavent de chaleur

Les mots ont tari ta lueur
Sifflé ta présence évidence
Nos phrases sans paroles
Dans des lits sans draps
Lointaines danses folles
Se ruent en ma mémoire
Comme dans un chapiteau
Etoiles aux ciels des insomnies
Oh la belle bleue, oh la belle verte

En ma pupille les nuances de vos élans

Mon regard strates de vous et des temps
S'effile à la meule des hommes
Se détourne de tous les néants
S'ouvre chaque matin quérir un jour nouveau
Le coeur se camoufle, s'érige en pont-levis
Mais c'est sous la neige qu'éclora le vert tendre

3 commentaires:

Anonyme a dit…

La saison est avancée. Le cœur dit être en fleurs.
Il y a une goutte d'amour triste dans le texte.

N./ a dit…

* Bonjour anonyme et merci de ton passage sur cette page blanche depuis quelques semaines. Oui, goutte d'amour triste, vacance: un peu de nostalgie en brumisateur. Je vous souhaite toutefois un très bel été. A bientôt...

Alain a dit…

Long été se dilue en aubes fraiches...
L'esprit a-t-il pris le large ?
S'est-il enfoui dans les draps du réel
savourant mot à mot
la part du silence ?