La recherche d’appartement, du temps perdu...
J’aime mon colocataire, la vie avec lui est drôle, simple et gastronomiquement intéressante. Nous nous complétons jusque dans nos conneries et lorsque l’un de nous s’absente, il manque. Seulement voilà, dans mon esprit germe depuis quelques mois l’envie d’un chez moi pour moi toute seule. Je me mis donc en quête et débutai ma recherche par les offres des particuliers
Première étape : le dossier
Oui, car il faut un dossier, ce n’est pas un scoop. Très scolaire, je le préparai donc soigneusement, avant de passer le moindre coup de fil. Lorsque je l’estimai prêt, j’appelai les futurs heureux propriétaires de m’avoir comme locataire. Je fis rapidement le constat qu’à la publication de leur annonce, lesdits propriétaires se retrouvaient soudain avec des bataillons de moineaux juchés sur leur ligne téléphonique. Occupé. Occupé. Recommencer. Recommencer, pour obtenir finalement, alors qu’on n’y croyait plus un « Allôôôô… » « Oui, alors je ne vais pas être très originale, mais je vous appelle à propos de l’appartement que vous louez. » Alors là, deux réponses possibles : « il est déjà loué ». Quoi ?! Mais comment cela se fait-ce? (ça je l’écris mais ne le dis point pour ne pas offusquer mon interlocuteur). L’annonce est passée il y a deux heures ! Ou, plus couramment, interrogatoire en règle puis demande des pièces du dossier. Voici les pièces à conviction requises… carte d’identité recto-verso, livret de famille, RIB, les trois dernières quittances de loyer, une facture EDF, la photocopie des diplômes, les trois dernières feuilles de salaire, une attestation de l’employeur, le dernier avis d’imposition, la même chose pour la caution plus la taxe foncière et la taxe d’habitation. Là, c’est le coup de massue, je m’attends à ce que la liste s’allonge, test HIV, radio des poumons, attestations des ex comme quoi je suis une fille propre… J’ai donc failli éclater de rire (je ne l’ai pas fait car l’appart était bien) au nez d’une proprio qui, trois semaines plus tard, me demanda si je comptais louer seule et qui ajouta dans la foulée, « non, mais attention, votre vie privée ne me regarde pas… ». Bien, il faut donc compléter le dossier et, pour ce faire, ameuter illico toutes les parties prenantes, banque, parents, patron. Comme ça, c’est bien, tout le monde est au courant, jusqu’au chargé du courrier, que je cherche un appartement parce que mon colocataire est un tortionnaire (car, du 4e étage au RDC, les informations s’altèrent).
Seconde étape : la visite
Ca y’est, entre mails, courriers, fax et scans, le dossier est bouclé et, sur les conseils de l’Olive je l’ai même relié, si bien qu’il se trouve plus épais que mon mémoire de DEA ! Suis enfin une prétendante digne de ce nom et je peux donc décrocher mon téléphone. Préalablement, je me rends sur internet, entre mes critères de recherche et… « trois annonces correspondent à votre requête ». Suis pas rendue… « Oui, bonjour, j’appelle pour l’appartement… » « Oui, alors je vais organiser les visites, je prends votre téléphone, d’accord… votre nom ». Et là, ça coince, comme c’est bizarre, je sens que cette propriétaire ne me rappellera jamais. Peut-être devrais-je oublier mon nom de jeune fille? Bien,non, suivant. «Déjà loué ». « Vous gagnez quatre fois le montant net du loyer ? », « Vous fumez ? », « Vous avez des animaux ? », « Vous êtes mariée, mais où est votre mari ? », « Vous avez quel âge ? 29 ans ? Et vous êtes seule ? (haussement de sourcil)… ah non, mais moi je ne veux pas louer à quelqu’un qui partira au bout de quelques mois parce qu’elle aura trouvé un mari…». Bref, des entretiens de motivation en somme qui me rappellent la chanson d’Akhénaton, « vous avez oublié de donner la feuille jaune, vous n’avez pas donné la bonne adresse de votre employeur, vous n'avez pas la jambe gauche bleue, vous n'avez pas le droit à l'indemnité, et vous avez la couille droite plus lourde…. ». Après moult visites fixées et annulées au dernier moment par les propriétaires, j’obtiens ma première visite près de deux semaines après avoir bouclé mon dossier. Les particuliers, j’ai laissé tomber et je passe par une agence. J’entre dans l’appartement et je sais immédiatement que ça ne va pas être possible. Un petit appartement dans lequel l’entrée, d’emblée, fait à peu près 7m2 sans qu’on puisse rien en faire, pas même poser un placard ! A compter de ce moment là, je comprends qu’il me faut cumuler le plus de visites possible en ayant posé le plus possible de questions préalables au téléphone pour ne pas perdre mon temps. Parmi ces questions préalables, ne pas oublier des « est-ce qu’il y a une fenêtre ? » ou « y’a-t-il une salle de bains ? ». Entre 12 et 14h et en sortant du boulot, je sillonne Paris sur ma monture d’acier, découvrant rues, avenues et ruelles et beaucoup de halls d’immeubles ou de cours. Des appartements pourris et surtout des attentes interminables. A trois reprises, nous sommes une quarantaine à attendre dans les escaliers. Que des trentenaires célibataires dis donc ! Les visites d’appartements (studio & F2 évidemment), dites-le vous bien, ça vaut tous les sites de rencontres ou speed dating, et en plus c’est gratuit !
Une fois que mon tour arrive, je me dis que, évidemment, même si l’appart est bien, il n’y a aucune raison, mais alors aucune, pour que je sois l’heureuse élue. Pensée a priori d’une logique implacable puisqu’elle se vérifie chaque fois. D’un jour sur l’autre parfois, on retrouve les mêmes prétendants et des liens se tissent : dans les escaliers on déballe nos expériences et des numéros s’échangent pour envisager la colocation. Moi, je ne parle plus à personne depuis que l’Olive m’a dit que je parle comme Marje Simpson et je commence à me dire que je ne vais m’en sortir que par le réseau, par la nébuleuse. J’évoque donc ma recherche à tous ceux qui savent déjà que je m’exprime comme Marj Simpson. A cette annonce, deux réponses classiques : le « mince, c’est trop con y’a trois semaines machin a quitté son appart qu’était vraiment trop top ! », ok, merci, ou bien le « ah ben y a bidule qui va peut-être partir si ceci ou cela et à condition que », ok, on se tient au courant.
Entre temps, vint l’avènement du p’tit Nicolas et la gangrène progressive de Paris par la police : en bus, en rollers, en vélo, en voiture, en-busqués, à pieds, en moto, les flics sont partout ; leur présence génère des bouchons monstres et épuise mes dernières velléités pour parcourir la capitale en quête de l’inaccessible étoile. Je commençai à envisager la signature d’un bail pour la location d’une concession dans n’importe quel cimetière parisien pourvu qu’il soit rive droite, ou encore de m’endetter pour m’acheter un box de parking. De son côté, mon colocataire me voyait m’agiter et m’énerver dans tous les sens, et toutes ses réflexions allaient dans le sens de on est bien tous les deux là et on va le rester. Pendant ce temps là, à mon boulot, on me suggérait vivement de faire appel à M6 qui, paraît-il a une émission qui trouve des appartements aux cas désespérés.
La signature du bail
Un matin, je me réveille (ce qui est déjà énorme) et je suis soulagée. Dans la nuit, j’ai décidé que stop, c’était fini. Faire les choses à moitié, ce n’est pas mon truc, alors chercher pour ne pas trouver eh bien autant ne plus chercher. Ca va mieux, je me sens mieux. Je me dis tout de même que je vais honorer la visite prévue pour le soir même. Le soir, je me rends donc au rendez-vous fixé par une agence immobilière et c’est là que je rencontre… Matthieu de Century 21. Il me fait visiter l’appartement, je lui dis, il est trop cher, il est trop petit mais d’accord. Et je lui confie mon désespoir, mes « je m’en fiche, je m’en fous, je n’en puis plus, la coupe est pleine, je suis perdue, laisse-moi tranquille ». Là, devant tant de désespérance, Matthieu prononça une formule incantatoire : « n’ayez crainte, Century 21 va vous réconcilier avec la location ». Depuis, j’ai placé mon avenir entre les mains de Matthieu. Il y a quelques jours, lui et moi avons bien failli réussir. Matthieu m’appelle avec un « c’est moi ( !!!), j’ai trouvé ton appartement, la surface que tu veux, là où tu veux, un petit peu plus cher mais… ». Je dis « ok, Matthieu, t’as mon dossier, soumet-le au propriétaire, dès que je peux visiter, tu m’appelles. ». Matthieu de Century 21 me rappelle pour me dire que mon dossier satisfait le propriétaire, ce qui est déjà une première, et que nous pouvons aller visiter le lendemain. Alors là, je me dis, ça y’est, j’y suis, tout ça… Mais, car évidemment il y a un mais, le lendemain qui était hier, Matthieu me rappelle et me dit que, finalement, le propriétaire n’est plus sûr de vouloir louer car sa petite fille pourrait venir à Paris, et qu’il prendra sa décision mi-juin. Alors voilà, je suis toujours coincée avec un Afghan dans le 13e arrondissement, et je n’ai que deux choses à dire : à mort les petites filles et… vivement la canicule ! Alors le temps du bail viendra.
Sinon, on est mercredi MAIS, une fois n’est pas coutume, c’est le week-end: si vous ne savez pas quoi faire, n'oubliez pas la teuf du pain sur le parvis de ND :-)
J’aime mon colocataire, la vie avec lui est drôle, simple et gastronomiquement intéressante. Nous nous complétons jusque dans nos conneries et lorsque l’un de nous s’absente, il manque. Seulement voilà, dans mon esprit germe depuis quelques mois l’envie d’un chez moi pour moi toute seule. Je me mis donc en quête et débutai ma recherche par les offres des particuliers
Première étape : le dossier
Oui, car il faut un dossier, ce n’est pas un scoop. Très scolaire, je le préparai donc soigneusement, avant de passer le moindre coup de fil. Lorsque je l’estimai prêt, j’appelai les futurs heureux propriétaires de m’avoir comme locataire. Je fis rapidement le constat qu’à la publication de leur annonce, lesdits propriétaires se retrouvaient soudain avec des bataillons de moineaux juchés sur leur ligne téléphonique. Occupé. Occupé. Recommencer. Recommencer, pour obtenir finalement, alors qu’on n’y croyait plus un « Allôôôô… » « Oui, alors je ne vais pas être très originale, mais je vous appelle à propos de l’appartement que vous louez. » Alors là, deux réponses possibles : « il est déjà loué ». Quoi ?! Mais comment cela se fait-ce? (ça je l’écris mais ne le dis point pour ne pas offusquer mon interlocuteur). L’annonce est passée il y a deux heures ! Ou, plus couramment, interrogatoire en règle puis demande des pièces du dossier. Voici les pièces à conviction requises… carte d’identité recto-verso, livret de famille, RIB, les trois dernières quittances de loyer, une facture EDF, la photocopie des diplômes, les trois dernières feuilles de salaire, une attestation de l’employeur, le dernier avis d’imposition, la même chose pour la caution plus la taxe foncière et la taxe d’habitation. Là, c’est le coup de massue, je m’attends à ce que la liste s’allonge, test HIV, radio des poumons, attestations des ex comme quoi je suis une fille propre… J’ai donc failli éclater de rire (je ne l’ai pas fait car l’appart était bien) au nez d’une proprio qui, trois semaines plus tard, me demanda si je comptais louer seule et qui ajouta dans la foulée, « non, mais attention, votre vie privée ne me regarde pas… ». Bien, il faut donc compléter le dossier et, pour ce faire, ameuter illico toutes les parties prenantes, banque, parents, patron. Comme ça, c’est bien, tout le monde est au courant, jusqu’au chargé du courrier, que je cherche un appartement parce que mon colocataire est un tortionnaire (car, du 4e étage au RDC, les informations s’altèrent).
Seconde étape : la visite
Ca y’est, entre mails, courriers, fax et scans, le dossier est bouclé et, sur les conseils de l’Olive je l’ai même relié, si bien qu’il se trouve plus épais que mon mémoire de DEA ! Suis enfin une prétendante digne de ce nom et je peux donc décrocher mon téléphone. Préalablement, je me rends sur internet, entre mes critères de recherche et… « trois annonces correspondent à votre requête ». Suis pas rendue… « Oui, bonjour, j’appelle pour l’appartement… » « Oui, alors je vais organiser les visites, je prends votre téléphone, d’accord… votre nom ». Et là, ça coince, comme c’est bizarre, je sens que cette propriétaire ne me rappellera jamais. Peut-être devrais-je oublier mon nom de jeune fille? Bien,non, suivant. «Déjà loué ». « Vous gagnez quatre fois le montant net du loyer ? », « Vous fumez ? », « Vous avez des animaux ? », « Vous êtes mariée, mais où est votre mari ? », « Vous avez quel âge ? 29 ans ? Et vous êtes seule ? (haussement de sourcil)… ah non, mais moi je ne veux pas louer à quelqu’un qui partira au bout de quelques mois parce qu’elle aura trouvé un mari…». Bref, des entretiens de motivation en somme qui me rappellent la chanson d’Akhénaton, « vous avez oublié de donner la feuille jaune, vous n’avez pas donné la bonne adresse de votre employeur, vous n'avez pas la jambe gauche bleue, vous n'avez pas le droit à l'indemnité, et vous avez la couille droite plus lourde…. ». Après moult visites fixées et annulées au dernier moment par les propriétaires, j’obtiens ma première visite près de deux semaines après avoir bouclé mon dossier. Les particuliers, j’ai laissé tomber et je passe par une agence. J’entre dans l’appartement et je sais immédiatement que ça ne va pas être possible. Un petit appartement dans lequel l’entrée, d’emblée, fait à peu près 7m2 sans qu’on puisse rien en faire, pas même poser un placard ! A compter de ce moment là, je comprends qu’il me faut cumuler le plus de visites possible en ayant posé le plus possible de questions préalables au téléphone pour ne pas perdre mon temps. Parmi ces questions préalables, ne pas oublier des « est-ce qu’il y a une fenêtre ? » ou « y’a-t-il une salle de bains ? ». Entre 12 et 14h et en sortant du boulot, je sillonne Paris sur ma monture d’acier, découvrant rues, avenues et ruelles et beaucoup de halls d’immeubles ou de cours. Des appartements pourris et surtout des attentes interminables. A trois reprises, nous sommes une quarantaine à attendre dans les escaliers. Que des trentenaires célibataires dis donc ! Les visites d’appartements (studio & F2 évidemment), dites-le vous bien, ça vaut tous les sites de rencontres ou speed dating, et en plus c’est gratuit !
Une fois que mon tour arrive, je me dis que, évidemment, même si l’appart est bien, il n’y a aucune raison, mais alors aucune, pour que je sois l’heureuse élue. Pensée a priori d’une logique implacable puisqu’elle se vérifie chaque fois. D’un jour sur l’autre parfois, on retrouve les mêmes prétendants et des liens se tissent : dans les escaliers on déballe nos expériences et des numéros s’échangent pour envisager la colocation. Moi, je ne parle plus à personne depuis que l’Olive m’a dit que je parle comme Marje Simpson et je commence à me dire que je ne vais m’en sortir que par le réseau, par la nébuleuse. J’évoque donc ma recherche à tous ceux qui savent déjà que je m’exprime comme Marj Simpson. A cette annonce, deux réponses classiques : le « mince, c’est trop con y’a trois semaines machin a quitté son appart qu’était vraiment trop top ! », ok, merci, ou bien le « ah ben y a bidule qui va peut-être partir si ceci ou cela et à condition que », ok, on se tient au courant.
Entre temps, vint l’avènement du p’tit Nicolas et la gangrène progressive de Paris par la police : en bus, en rollers, en vélo, en voiture, en-busqués, à pieds, en moto, les flics sont partout ; leur présence génère des bouchons monstres et épuise mes dernières velléités pour parcourir la capitale en quête de l’inaccessible étoile. Je commençai à envisager la signature d’un bail pour la location d’une concession dans n’importe quel cimetière parisien pourvu qu’il soit rive droite, ou encore de m’endetter pour m’acheter un box de parking. De son côté, mon colocataire me voyait m’agiter et m’énerver dans tous les sens, et toutes ses réflexions allaient dans le sens de on est bien tous les deux là et on va le rester. Pendant ce temps là, à mon boulot, on me suggérait vivement de faire appel à M6 qui, paraît-il a une émission qui trouve des appartements aux cas désespérés.
La signature du bail
Un matin, je me réveille (ce qui est déjà énorme) et je suis soulagée. Dans la nuit, j’ai décidé que stop, c’était fini. Faire les choses à moitié, ce n’est pas mon truc, alors chercher pour ne pas trouver eh bien autant ne plus chercher. Ca va mieux, je me sens mieux. Je me dis tout de même que je vais honorer la visite prévue pour le soir même. Le soir, je me rends donc au rendez-vous fixé par une agence immobilière et c’est là que je rencontre… Matthieu de Century 21. Il me fait visiter l’appartement, je lui dis, il est trop cher, il est trop petit mais d’accord. Et je lui confie mon désespoir, mes « je m’en fiche, je m’en fous, je n’en puis plus, la coupe est pleine, je suis perdue, laisse-moi tranquille ». Là, devant tant de désespérance, Matthieu prononça une formule incantatoire : « n’ayez crainte, Century 21 va vous réconcilier avec la location ». Depuis, j’ai placé mon avenir entre les mains de Matthieu. Il y a quelques jours, lui et moi avons bien failli réussir. Matthieu m’appelle avec un « c’est moi ( !!!), j’ai trouvé ton appartement, la surface que tu veux, là où tu veux, un petit peu plus cher mais… ». Je dis « ok, Matthieu, t’as mon dossier, soumet-le au propriétaire, dès que je peux visiter, tu m’appelles. ». Matthieu de Century 21 me rappelle pour me dire que mon dossier satisfait le propriétaire, ce qui est déjà une première, et que nous pouvons aller visiter le lendemain. Alors là, je me dis, ça y’est, j’y suis, tout ça… Mais, car évidemment il y a un mais, le lendemain qui était hier, Matthieu me rappelle et me dit que, finalement, le propriétaire n’est plus sûr de vouloir louer car sa petite fille pourrait venir à Paris, et qu’il prendra sa décision mi-juin. Alors voilà, je suis toujours coincée avec un Afghan dans le 13e arrondissement, et je n’ai que deux choses à dire : à mort les petites filles et… vivement la canicule ! Alors le temps du bail viendra.
Sinon, on est mercredi MAIS, une fois n’est pas coutume, c’est le week-end: si vous ne savez pas quoi faire, n'oubliez pas la teuf du pain sur le parvis de ND :-)
1 commentaire:
oui, mais as tu imprimé une couverture "dossier de candidature de kkhuete" et placé un beau transparent en tete de ton dossier relié? ne pas oublier la 4è de couv, sobre, noire, et d un papier d'au moins 220 g/M² hein? as-tu?
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