T’en fais pas mon p’tit loup, il arrive, l’été aux doigts de fée. On oubliera ton chef si con qu’il n’existe pas et tous les boulangers.
A la terrasse du Centaure, on se posera, on regardera passer les garçons et on déblatèrera sur leurs chaussures de Jésus. On verra même Romain Duris faire du vélo et on dira, « hannnnnn, c’est Romain Duris ! ».
Quand le ciel rosira, le cri des hirondelles nous dira, c’est l’été, c’est léger ! Si tu veux, on ira voir Isa et on s’extasiera sur son alien-né, on le trouvera mignon à sourire aux étoiles et on glissera ses petits doigts dans nos menottes.
Aux abords du Canal, on fera du roller et je ne commettrai pas le moindre progrès afin de cumuler les gamelles qui font rire. On sera de vraies filles : on mangera des p’tites salades avec des p’tits légumes (tu manges plus tes frites ?), on regardera les photos des rugbymen que je rapporterai, on réfléchira plus que la lumière, car les psychana-lisses seront partis en vacances, ces fainéants, et on te trouvera un pantalon blanc.
Sur les quais animés, bariolés de couleurs, on marchera en musique avec Willy Jean, tu crâneras avec tes super lunettes de soleil violettes. On se transformera en limaces, et on s’aplatira sur ta nappe pour prendre des couleurs et des joues roses carotte. On pique-niquera et on mangera des pastèques, des pêches et du melon. A nos côtés, plus de fou qui plonge dans la Seine, mais des tas d’Anglais avec lesquels nous pourrons initier des conversations-débats sur des bases sérieuses maintenant que nous sommes allées à Londres.
Le 14 juillet, on ira au bal des pompiers pour rattraper celui, raté, de l’athlétisme et on contemplera le feu d’artifice(s), en émettant des « oh, la belle verte, oh la belle bleue, oh le beau pompier ! », et on rigolera comme mon chien de MSN.
En sauterelles, on ira rue Oberkampf, de Ménilmontant ou au bassin de la Villette. Et puis le week-end, pas plus d’une demi-heure chez soi : fenêtres ouvertes, musique à fond et oreilles au vent, direction la campagne ou la plage où on mettra le feu (au figuré hein !) à la maison de ton grand-père qu’est con. Dans le sable on se lovera comme sur un matelas, ses grains gommeront les peaux mortes et le reste, et on humera à plein nez l’odeur de la crème solaire comme celle des vacances. Si tu veux, on achètera même un tambourin et un youkoulélé pour faire la gigue.
A Paris, tu verras, l’été est sucré: ils sont tous partis en vacances ou assister aux vagues de mariages annuels. En scooter, on se ballade aisément, tu monteras dessus avec tes p’tites jupes et tu diras « mince, suis toute nue » et moi, j’aurai un super casque Momo-design pour nous assurer un look d’enfer. On prend l’air, on va à la piscine ouverte et, d’une manière ou d’une autre, les nuits sont courtes. Des concerts et des parcs, des sorbets et des restos, où on est si bien qu’on se dit à quatre reprises, « bon, on bouge ? ». On verra l’Olive qui t’appellera Na-dè-jeuhhh et te dire, « ah, Nadège, que tu as de belles dents… », ce qui me rappelle un conte ;-). A Marseille peut-être qu’on ira voir Izzo et il te murmurera à l’oreille « la douceur du soleil sur son visage. C’était bon. Je ne croyais qu’à ces instants de bonheur. Aux miettes de l’abondance. ». Là-bas, tu découvriras un autre bar rouge où il fait bon boire une bière ou une mauresque, et dégusteras le chausson à la brousse du Péano.
Bref, tout cela aura des airs d’une soirée légère et insouciante qui s’acheva au Poppin… t’en souviens-tu Mary ? J’en ris encore, c’est ton tour maintenant. Puis quand viendra la fin de l’été, sur la plaaaaaaaaaaaaaage, les parisiens regagneront leur quotidien, ton chef aura attrapé un coup de soleil si énorme sur le crâne qu’il aura explosé, et alors on … partira en vacances. Alors, Grèce ou Andalousie ? L’été est un concept, il peut durer longtemps. Et l’été, nous, on a besoin de personne, ni qu’on nous raisonne, pour le rencontrer un jour.
A la terrasse du Centaure, on se posera, on regardera passer les garçons et on déblatèrera sur leurs chaussures de Jésus. On verra même Romain Duris faire du vélo et on dira, « hannnnnn, c’est Romain Duris ! ».
Quand le ciel rosira, le cri des hirondelles nous dira, c’est l’été, c’est léger ! Si tu veux, on ira voir Isa et on s’extasiera sur son alien-né, on le trouvera mignon à sourire aux étoiles et on glissera ses petits doigts dans nos menottes.
Aux abords du Canal, on fera du roller et je ne commettrai pas le moindre progrès afin de cumuler les gamelles qui font rire. On sera de vraies filles : on mangera des p’tites salades avec des p’tits légumes (tu manges plus tes frites ?), on regardera les photos des rugbymen que je rapporterai, on réfléchira plus que la lumière, car les psychana-lisses seront partis en vacances, ces fainéants, et on te trouvera un pantalon blanc.
Sur les quais animés, bariolés de couleurs, on marchera en musique avec Willy Jean, tu crâneras avec tes super lunettes de soleil violettes. On se transformera en limaces, et on s’aplatira sur ta nappe pour prendre des couleurs et des joues roses carotte. On pique-niquera et on mangera des pastèques, des pêches et du melon. A nos côtés, plus de fou qui plonge dans la Seine, mais des tas d’Anglais avec lesquels nous pourrons initier des conversations-débats sur des bases sérieuses maintenant que nous sommes allées à Londres.
Le 14 juillet, on ira au bal des pompiers pour rattraper celui, raté, de l’athlétisme et on contemplera le feu d’artifice(s), en émettant des « oh, la belle verte, oh la belle bleue, oh le beau pompier ! », et on rigolera comme mon chien de MSN.
En sauterelles, on ira rue Oberkampf, de Ménilmontant ou au bassin de la Villette. Et puis le week-end, pas plus d’une demi-heure chez soi : fenêtres ouvertes, musique à fond et oreilles au vent, direction la campagne ou la plage où on mettra le feu (au figuré hein !) à la maison de ton grand-père qu’est con. Dans le sable on se lovera comme sur un matelas, ses grains gommeront les peaux mortes et le reste, et on humera à plein nez l’odeur de la crème solaire comme celle des vacances. Si tu veux, on achètera même un tambourin et un youkoulélé pour faire la gigue.
A Paris, tu verras, l’été est sucré: ils sont tous partis en vacances ou assister aux vagues de mariages annuels. En scooter, on se ballade aisément, tu monteras dessus avec tes p’tites jupes et tu diras « mince, suis toute nue » et moi, j’aurai un super casque Momo-design pour nous assurer un look d’enfer. On prend l’air, on va à la piscine ouverte et, d’une manière ou d’une autre, les nuits sont courtes. Des concerts et des parcs, des sorbets et des restos, où on est si bien qu’on se dit à quatre reprises, « bon, on bouge ? ». On verra l’Olive qui t’appellera Na-dè-jeuhhh et te dire, « ah, Nadège, que tu as de belles dents… », ce qui me rappelle un conte ;-). A Marseille peut-être qu’on ira voir Izzo et il te murmurera à l’oreille « la douceur du soleil sur son visage. C’était bon. Je ne croyais qu’à ces instants de bonheur. Aux miettes de l’abondance. ». Là-bas, tu découvriras un autre bar rouge où il fait bon boire une bière ou une mauresque, et dégusteras le chausson à la brousse du Péano.
Bref, tout cela aura des airs d’une soirée légère et insouciante qui s’acheva au Poppin… t’en souviens-tu Mary ? J’en ris encore, c’est ton tour maintenant. Puis quand viendra la fin de l’été, sur la plaaaaaaaaaaaaaage, les parisiens regagneront leur quotidien, ton chef aura attrapé un coup de soleil si énorme sur le crâne qu’il aura explosé, et alors on … partira en vacances. Alors, Grèce ou Andalousie ? L’été est un concept, il peut durer longtemps. Et l’été, nous, on a besoin de personne, ni qu’on nous raisonne, pour le rencontrer un jour.
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