Sans doute le pont unit-il deux rives
Peut-être trois
Ver si long
On ne voit pas le bout
Surplombe l'eau grise
Dense des reflets de branches
Danse du froissement des ailes d'un oiseau
En étoles langoureuses la brume monte
Et le ciel s'écaille d'un hululement de chouette
Sur son bec je pose un doigt et lui dis chut
Ses yeux ronds écarquillés
Surpris et rieurs
Sont ceux de l'enfant
L'eau exhale les parfums des fleurs
Le long de mes narines la brume hisse
Des remugles de pleurs
Et lorsque la substance entière inonde
Le silence ouaté et cette vision du monde
On traverse le pont
Comme on marche sur l'eau
28 avril 2007- Le pont
Publié par N./ à 11:48
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