L’homme n’est plus animal
Il a étouffé
Le réflexe de survie
En milieu hostile
Pas même question de vie
Se complaît dans la misère
Intellectuelle affective
Dit je suis malheureux
C’est la faute du monde
C’est les autres
C’est elle, c’est lui
C’est pas moi
C’est faux on a tous le choix
D’essayer au moins
Oui on peut pleurer après
Dire je me suis trompé
Je n’y suis pas arrivé
Il est des existences
Qui partent de bien bas
Et remontent une pente
Vers un sommet
Convoité
Par les yeux et le ventre
Humble ou généreux
Seul ou pour les autres
Et dans le voyage
Convient même
Les vies de quelque uns
Mais il en est trop
Qui s’endorment
Sous la seringue de morphine
De la réalité
Se cachent derrière les draps
De la médiocrité, du passé
De la suffisance et de l’indifférence
Dors tranquille va
Mais tais-toi
Et ne gonfle pas tes mots
De l’aigreur agressive
De celui qui
A défaut d’essayer
Par peur de tomber
Se permet de juger
Assume au moins
Que moins téméraire
Qu’une hirondelle
Qui chante et bat des ailes
Apaise un soir d’été
De n’être rien
De ne pas peser
De ne pas exister
De ne pas prendre le risque
De vivre parce que tu pourrais mourir
31 mars 2007- Médiocrité
Publié par N./ à 11:26
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