Par delà les barrières
A un poste de douane
Les frontières s’effacent
Les guerres pas
Exhalent l’haleine fétide
Le long de vos boyaux
Eteignent les réverbères
De vos rêves en joyaux
Vous mourrez glacés
Dans l’aile d’un avion
Ou happés par les flots
Mirage d’un radeau
Mais il faut bien mourir
A coups de hachette
Rafales de mitraillette
Brûlé dans des brasiers
Torturé, humilié
On a tué les vôtres
Et baissé votre tête
En la rivant au sol
Et vous ne voyez plus
La femme au-dessus d’une flaque
Des mains recueille l’eau
Pour ses cinq enfants
Qu’elle élève en soldats
Flottent les drapeaux
Déroulent les tapis
Des belles cérémonies
L’Histoire tourne
Le soleil aussi
Et puis l’hégémonie
Restent le aujourd’hui
Le maintenant ici
Mais vous ne les craignez guère
Survivre est antichambre
Du il faut bien mourir
Et pour vous mourir bien
C’est servir par delà les barrières
Au poste de Cerbère
Faire voler
La barque en éclats
6 août- Sans titre
Publié par N./ à 09:56
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