C'est juillet, l'homme fait un feu dans sa cheminée et je le vois brûler papiers et lettres, disposer calmement les tomes de livres dans l'âtre comme s'il les rangeait. Sans ciller, les regarde se consumer. Chemise blanche, pantalon de toile beige, pas une tache de cendre et l'échine fière, il est félin et les flammes qui lèchent ses yeux voudraient s'y poser. De la table au foyer, il fait passer les dossiers, ses mains sont longues et puissantes, de la scène se dégage un calme à peine troublé par le crépitement des bûches et je sais qu'il a enfin tourné la page du livre d'images.
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