C’est fait Paris a dégueulé
En un flot de bile s’est écoulée
L’armée de vacanciers
Partis coloniser plages et sentiers
Ou conquis ont regagné un pays
Agrandir des rêves étrécis
Ou auprès des familles
Demeurées de l’autre côté
Flamber à la lueur de rêves éteints
Que des mirages
Partir c’est dangereux
L’absence de repères
Hisse des surfaces lisses
Aux allures de vide
Mieux vaut enfiler aisément les quais
Percevoir les bruits d’asphalte sous la pluie
S’accrocher au murmure du bitume
En mousse qui s’éveille
Là il se froisse en un souffle de soie
Et parfois le pavé heurte
Comme on bute sur les jours
3 juillet- Départ
Publié par N./ à 08:37
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