Le train file fluide
La lumière dorée d’un soir de fin d’été
Le ruisseau aperçu de soleil lézardé
Traversée d’un tunnel long et noir
Champs de blé
Clairières de vert monté en neige
Meules de paille, meuh de vaches
Le ciel est grand ouvert
Assoupie, au réveil où suis-je
La ville repère s’éloigne
Les racines se délient
L’herbe repousse sur mon bitume
Ailleurs méconnus
Fil rouge dans la contrée des sens
Le voyage sillonne mes mémoires
A la cime de l’âme affleurent les souvenirs
A chaque ville de halte
Chaque minute d’arrêt
Je voudrais pouvoir conter une histoire
Le regard élève des passerelles
Entre les temps
Je pars, laisse tout, descends
Roule, roule, roule
Ne m’arrêterai-je pas?
L’eau jaillit des terres
Pour arroser les champs
L’oiseau tente d’aller plus vite
Plus haut que ma pensée
Vitesse
L’existence a mon sens
28 août- Train
Publié par N./ à 18:24
1 commentaire:
Le ruisseau aperçu "DE SOLEIL LEZARDE" J'aime bien la formule.
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