Ruelles nues
Blessures discrètes
Lointaines et tues
Entends-tu ?
Les fractures
Discrètes
Je rêve toujours
Attends, espère
Nul n’étouffera ces verbes
Pavés pour mes pieds
Ni ma main qui se tend
Se présente trop souvent
Pire que le rien
Mais,
Continuer, imaginer
Mes rues peuplées de tigres du Bengale
Mes arbres colorés du sourire triste des macareux
Mes avenues d'ours blancs
Mes édifices auxquels se suspendent
Des pandas noirs et blancs
Quand la vie se bariole de nuances
Au panneau barré
Fin de ma ville
Peut-être seras-tu là?
Mais,
Loin de tous les vents
De leurs sens et directions
Ma vie suivra son souffle
Qu’importe d’être seule
Ou d’être peu
A bord du bateau
Pourvu de goûter chaque jour
Au sel des flots et parfois aux
Haltes auprès de quelques animaux
14 mars-
Publié par N./ à 23:18
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