Dans les limbes de mes nuits
Traînent tous les poncifs
Les paupières fermées impossible à soulever
Et le ventre poncé au liquide abrasif
Dans mes bras quelques nuits
Se ferment des yeux verts
Verts de rage pleins de vers
Impossible à ouvrir
Dans mes draps certaines nuits
Se glissent des méduses
Brûlent et tentaculaires
Attrapent éventrent la gorge
Mais dans les limbes de mes nuits
Dans mes draps dans mes bras
Se couchent quelquefois
Des songes aux airs de mer
De remous et de sable
De ronronnements de chats
25 mars 2007- Dans les limbes de mes nuits
Publié par N./ à 13:50
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