Tes mains sont calleuses
Des chaos de ta vie
Heurtées sur les pavés
Exsangues luisants de pluie
Du chemin
Trouent ma peau
Eraflent
Mon corps rocailleux
Ma peau épaisse comme du pneu
Et elles me laissent des bleus
Qui ne ressemblent guère
A celui de tes yeux
Pourtant je n'ai rien fait
Rien dit ni rien écrit
J'ai vécu moi aussi
Mais j'avais mis des gants
Faut-il pour le futur
Les ôter esquisser
Un sentier bordé de blé
Piqueté de fleurs sauvages
Habité du silence du vent
Te convier au voyage
Le long de courbes
Suaves sinueuses
L'alvéole d'un bras
Pour y nicher ta tête
Une main sur ton dos
Alléger ton fardeau
Ou les deux réunies
Coupelle pour tes maux
Et du bout des doigts
Redessiner
Les traits de ton visage
21 mars 2007- Invitation
Publié par N./ à 13:49
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire