Dans une boîte grise
Mes heures séquestrées
Par des murs de néon
La vie la mienne pas la vôtre
Est-là dehors en bas
Et là à l’intérieur de moi
L’âme ne se rive pas
Aucune de vos lances
N’entamera mon silence
Mes pieds s’empêtrent
Dans les entrelacs
Noués là sous mes pas
Ce ne sont que mes pieds
Ma pensée, elle, avance
Chacun de vos pièges
M’alloue de l’importance
Je pourrais bien ici
Finir misanthrope
Vous n'êtes que des hommes
Mais ce serait vous donner
Beaucoup trop d’importance
Et vous faire exister
Alors que là-bas
Sans doute un ours naît-il
Qui m’y attendra
25 novembre- P'tit peu colère
Publié par
N./
à
14:08
3 commentaires:
A quoi bon s’acharner sur quelque chose ou quelqu’un qui disparaîtra sans laisser de trace.
Alain, chacun ne laisse-t-il pas une trace, même infime, ne serait-ce qu'en devenant souvenir?
Oui, tu fais bien de relativiser mon relativisme absolu...
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