Les gouttes coulent sur la vitre
Etiolent les lumières de la rue
Lueurs mouillées balbutiantes
En sanglots se mélangent sur
La palette barbouillée du peintre
Les pneus glissent sur l'asphalte
Déplient le foulard de soie
Au rythme de leurs soupirs
Dodeline ma pensée
Ce pourrait être Rome, Tunis ou bien Paris
Toute ville connaît ce moment
De monde somnolant
Palpitations faibles au poignet
Entre aujourd'hui et demain
Mort et vie
Monde en paix
Dans la cafetière les gouttes de café
Lourdes d'une vie perfusée
Peinent à tomber, plombées de marc
Balles saturées d'une aube à venir
20 octobre - Silence
Publié par
N./
à
13:41
2 commentaires:
La fée soupire au bord du jour
allume les étoiles de la voie lactée
qui éclaire
goutte
à
goutte
le marc de mes nuits.
* Alain, je ne dis rien, intruse dans ce moment.
Enregistrer un commentaire