Je t’ai raté
Beau brun au regard bleu
Moi qui le matin même écrivais
Sur les croisées des chemins
Dans ce train j’aurais pu
M’élancer sur la corde
Tendue entre nos yeux
Te laisser dans les mains
Un morceau de papier
Le hasard est bien pingre
Et moi je savais bien que
Si je ne faisais rien
Je le regretterais
Et puis je n’ai rien fait
Ainsi trotte ma vie
Sans pouvoir s’arrêter
Là où les douces chaleurs couvent
Des aiguillons glacés
Au coeur où
Jamais la raison ne sait dompter
Des rêves en flots précipités
Si tu ne tends pas ta main
Je ne la saisirais pas
Et voilà qu’il est temps, déjà
De descendre de ce train
13 juillet - Regret
Publié par N./ à 22:44
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