23 février

Lorsque la pluie fine floute les contours
Apaisant la danse et le tournis des heures
Je vous vois avancer frêle silhouette d’eau
Cette voix de coton où je tapis mes nuits

La neige du matin qui cueille mon sommeil
Embrasent les mots en bribes que vous m'avez laissés
Et vous n'êtes plus qu'un

17 février

Une requête de l’absence
Silence sans appels
En douceur tirer la porte
De l’appartement vide
Sur les lattes de l’existence
Monologue ma mémoire
Cartons d’âmes fermés
S'annonce l’heure de déménager
Et de remettre le pied
A l’étrier du cœur